Réponse de GM BELLAÏCHE à la mise en cause de son épouse, présidente d’une association de parents d’élèves, dans une publication électorale de l’UMP charentonnaise.
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Dans ces colonnes, dans mes interventions orales, dans mes publications je me suis fixé un principe : ne jamais attaquer les personnes ou leur famille.
Ma vision de la politique est celle de la confrontation des idées, de la critique de l’action (ou de l’inaction) et de l’envie de faire avancer les choses.
Pourtant aujourd’hui le Rubicon a été franchi.
Mon adversaire UMP, dans sa fébrilité électorale, vient de s’en prendre à ma famille.
C’est inadmissible !
Loin d’être à la hauteur des fonctions qui lui ont été confiées, le voilà qui se répand dans la vilénie et la rumeur.
Touché au cœur par la dénonciation d’une association de parents d’élèves quant à son incapacité à servir dignement les repas de nos enfants scolarisés dans la ville, il n’a cherché ni le dialogue, ni à résoudre le problème soulevé.
Au contraire, le voilà, comme tirant ses dernières cartouches, qui se met à insinuer que faire partie de ma famille c’est être, de fait, son ennemi, à prétendre que la seule appartenance à mon cercle familial empêcherait mon épouse de penser par elle-même et d’avoir des activités indépendamment de celles de son mari. Il Insulte au passage l’intelligence des femmes et celle de l’ensemble des membres de l’association mise en cause.
Obsédé par les élections en cours, il semble devenu incapable de faire la part des choses. Comme à une triste époque, il nous fredonne le terrible refrain : « si ce n’est pas toi, c’est donc ton frère ».
Tant que ces attaques me concernaient elles faisaient parties de l’affrontement politique, certes d’un niveau zéro, mais la vie politique ne nous laisse pas le loisir de choisir la qualité de nos concurrents. J’ai été décrit dans ses publications, tour à tour et parfois en même temps, comme « immodeste », « propagateur de rumeurs », « metteur en scène (de moi-même !) », « annihilant les élus de mon propre groupe au Conseil municipal », « mal élu » et même « manipulateur » !
Cette agressivité mesquine l’a amené pour tenter de me toucher, lui, le président de l’association des maires du 94, à se brouiller avec certains de ses collègues en attaquant leur gestion comme démonstration du « danger gauchiste » que je représente. Le ridicule de l’histoire est que, dans le même temps, « le Parisien » classait sa gestion de Charenton au même degré de qualité de ceux qu’il prétendait dénoncer.
En fait, si je l’obsède autant c’est qu’il est tétanisé à l’idée qu’un « roturier », issu de cette gauche qu’il hait tant, puisse lui prendre son « château ». Cette citadelle qu’il semble détenir d’un héritage de ses prédécesseurs droitiers, voire extrême-droitiers, et dont il voudrait poursuivre une prétendue œuvre.
STOP, n’en jetez plus !
Alors je m’adresse directement à vous Monsieur BRETILLON, et à votre acolyte servile Madame MAGNE : ne ramenez pas le débat politique à son degré zéro, ne rendez pas l’air que nous respirons nauséabond par vos écrits empreints d’indignité. Prenez de la hauteur, car vos véritables adversaires ne sont ni ma famille, ni moi-même… Mais vous-même ! C’est votre arrogance, votre absence de dialogue, votre incapacité à prendre la mesure des attentes de nos concitoyens, c’est enfin votre vision politique qui ne sait vous projeter au delà…de demain matin.
Pour ma part, et malgré vos basses attaques, je n’infléchirai ni mes critiques, ni mon action.
A quoi pensez-vous pour la suite ? A l’escalade ou au retour à la noblesse du débat démocratique ?
Pour ma part je me suis toujours inscrit dans le second.
Une honte.
RépondreSupprimerJ'espere que la FCPE départementale apporte son soutien à Madame (et non pas au candidat) sur une "attaque" personnelle sans aucun rapport avec les idées défendues dans le cadre des actions de la FCPE.