Il n’aura
échappé à personne que je suis en opposition politique avec le Maire de
Charenton et son équipe. J’essaie, depuis toujours, de faire que cette
opposition se situe au niveau des idées et ne me laisse jamais emporter dans
des attaques personnelles. Ce n’est pourtant pas l’envie qui m’en manque tant
mon adversaire principal, J-M. Brétillon, manie le mépris et le mensonge avec
délectation. Ses dernières publications, distribuées dans la ville, regorgent
d’invectives, de contre-vérités et d’insinuations nauséabondes.
Quoi qu’il en
soit, il n’arrivera pas à m’amener au niveau politique qui est le sien :
celui du caniveau.
Perdu dans ses
contradictions et enfermé dans ses dogmes dès que mes arguments font mouche, le
voilà qui sombre dans un registre qui n’honore pas la place que les charentonnais
lui ont confiée.
Acculé et
revanchard, le voilà capable de prendre en otage ma famille, en la jetant en
pâture dans nos batailles électorales.
Touché par les
arguments et les idées du PS Charentonnais, le voilà qu’il se met à
mentir purement et simplement aux Charentonnais (nous aurions proposé de construire des logements sociaux sur le site
du Lycée J. Jaurès quand nous nous battons pour y installer un nouveau collège,
les impôts n’augmenteraient jamais à Charenton quand nous le prouvons à chaque
nouvelle publication, etc. !).
Incapable de
reconnaître que j’occupe, en tant que Conseiller régional, une fonction qui est
sans commune mesure avec sa petitesse d’esprit, il en devient amnésique au
point d’oublier que le lycée R. Schuman, la pelouse du stade H. Guérin, les
gymnases T. Parker, l’informatisation des médiathèques, la rénovation des
résidences Bobillot et du square Henri Sellier, l’ALIAJ, le Théâtre des 2
Rives, n’ont pu se réaliser que grâce à
l’apport des dizaines de millions d’euros de la Région Île-de-France dans
laquelle je siège. Il est pourtant simple de comprendre qu’unis nous
serions plus forts, sans pourtant avoir besoin de renier ce que nous sommes.
Pire, il va se
refugier, tel un « gosse » auprès de son maître, derrière son pire
ennemi politique (le Président communiste
du Conseil général) pour trouver enfin des arguments et contrecarrer notre
ambition de voir construire un deuxième collège sur notre ville. Il est
pourtant simple de comprendre qu’unis nous pourrions l’obtenir et que là est
l’intérêt des charentonnais.
Il se
caricature lui-même quand il me fustige sur la couverture des voies ferrées.
Alors qu’il a passé trente ans à expliquer aux charentonnais que je leur
mentais et qu’aucune solution n’était financièrement viable pour arriver à
protéger les riverains de l’A4 contre le bruit, le voilà à présent qui ne sait pas comment faire pour utiliser les
subventions que j’ai réussi à obtenir pour ériger enfin ces mêmes protections
phoniques.
Pour ma part,
je me bats au quotidien pour notre ville, quand lui me mets des « battons dans les roues » par
simple calcul politicien.
Il est vrai
qu’avoir des opposants qui mettent la lumière sur ce qu’il croit pouvoir
dissimuler aux charentonnais doit est très contrariant. « La Rose de Charenton » qui est publiée sur nos seuls
deniers et sans nous servir du contribuable Charentonnais, égrène au fil de ses
numéros une réalité qui lui est sûrement insoutenable tant elle est juste,
argumentée et porteuse de propositions.
Rien de tout
cela ne devrait, dans un monde « normal» et démocratique, appeler à autre
chose qu’à un débat politique digne, fait d’arguments et de propositions.
Il s’y refuse
et se ridiculise. Je le regrette.
Pour ma part,
rien ne pourra me détourner de ma route. Je continuerai à rester digne de la
confiance des électeurs et me placerai
toujours sur le terrain de l’action concrète, des idées et des propositions au
seul profit des charentonnais et des franciliens.
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