mercredi 18 avril 2012

Une autre vision du débat public local


En réponse au tract de la majorité municipale distribué ces jours-ci.

Il n’aura échappé à personne que je suis en opposition politique avec le Maire de Charenton et son équipe. J’essaie, depuis toujours, de faire que cette opposition se situe au niveau des idées et ne me laisse jamais emporter dans des attaques personnelles. Ce n’est pourtant pas l’envie qui m’en manque tant mon adversaire principal, J-M. Brétillon, manie le mépris et le mensonge avec délectation. Ses dernières publications, distribuées dans la ville, regorgent d’invectives, de contre-vérités et d’insinuations nauséabondes.
Quoi qu’il en soit, il n’arrivera pas à m’amener au niveau politique qui est le sien : celui du caniveau.
Perdu dans ses contradictions et enfermé dans ses dogmes dès que mes arguments font mouche, le voilà qui sombre dans un registre qui n’honore pas la place que les charentonnais lui ont confiée.
Acculé et revanchard, le voilà capable de prendre en otage ma famille, en la jetant en pâture dans nos batailles électorales.
Touché par les arguments et les idées du PS Charentonnais, le voilà qu’il se met  à mentir purement et simplement aux Charentonnais (nous aurions proposé de construire des logements sociaux sur le site du Lycée J. Jaurès quand nous nous battons pour y installer un nouveau collège, les impôts n’augmenteraient jamais à Charenton quand nous le prouvons à chaque nouvelle publication, etc. !).
Incapable de reconnaître que j’occupe, en tant que Conseiller régional, une fonction qui est sans commune mesure avec sa petitesse d’esprit, il en devient amnésique au point d’oublier que le lycée R. Schuman, la pelouse du stade H. Guérin, les gymnases T. Parker, l’informatisation des médiathèques, la rénovation des résidences Bobillot et du square Henri Sellier, l’ALIAJ, le Théâtre des 2 Rives, n’ont pu se réaliser que grâce à l’apport des dizaines de millions d’euros de la Région Île-de-France dans laquelle je siège. Il est pourtant simple de comprendre qu’unis nous serions plus forts, sans pourtant avoir besoin de renier ce que nous sommes.
Pire, il va se refugier, tel un « gosse » auprès de son maître, derrière son pire ennemi politique (le Président communiste du Conseil général) pour trouver enfin des arguments et contrecarrer notre ambition de voir construire un deuxième collège sur notre ville. Il est pourtant simple de comprendre qu’unis nous pourrions l’obtenir et que là est l’intérêt des charentonnais.
Il se caricature lui-même quand il me fustige sur la couverture des voies ferrées. Alors qu’il a passé trente ans à expliquer aux charentonnais que je leur mentais et qu’aucune solution n’était financièrement viable pour arriver à protéger les riverains de l’A4 contre le bruit, le voilà à présent qui ne sait pas comment faire pour utiliser les subventions que j’ai réussi à obtenir pour ériger enfin ces mêmes protections phoniques.
Pour ma part, je me bats au quotidien pour notre ville, quand lui me mets des « battons dans les roues » par simple calcul politicien.
Il est vrai qu’avoir des opposants qui mettent la lumière sur ce qu’il croit pouvoir dissimuler aux charentonnais doit est très contrariant. « La Rose de Charenton » qui est publiée sur nos seuls deniers et sans nous servir du contribuable Charentonnais, égrène au fil de ses numéros une réalité qui lui est sûrement insoutenable tant elle est juste, argumentée et porteuse de propositions.
Rien de tout cela ne devrait, dans un monde « normal» et démocratique, appeler à autre chose qu’à un débat politique digne, fait d’arguments et de propositions.
Il s’y refuse et se ridiculise. Je le regrette.
Pour ma part, rien ne pourra me détourner de ma route. Je continuerai à rester digne de la confiance des électeurs et me placerai toujours sur le terrain de l’action concrète, des idées et des propositions au seul profit des charentonnais et des franciliens.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire