Le 12 février 2015 s'est tenu le débat d'orientation budgétaire (DOB) de la ville de Charenton-le-Pont.
Le DOB est l'occasion de confronter les axes politiques que chaque groupe propose à la ville pour les prochaines années.
L'intervention que j'ai faite, au nom des élus du groupe "Charenton avant tout !" si elle apportait une vision critique de la poltique budgétaire de la commune, s'est voulu porteuse de projets pour notre ville.
Comme à son habitude la majorité UMP a préféré "balayer d'un revers de manche" nos propositions sans même s'y arrêter quelques instants.
Le maire, chef cette majorité UMP/UDI, incapable de nous répondre, a même lu une longue intervention, déjà préparée, en réponse qui n'était ni une réponse, ni un projet mais une juxtaposition d'attaques politiciennes sans rapport avec la qualité des débats mais uniquement tournée vers des attaques personnelles à mon encontre .... qu'il est triste de ramener la démocratie à ce simulacre de débat !
Je vous propose de lire le texte de mon intervention :
Monsieur le maire,
Cher-e-s collègues,
Permettez-nous de saluer la qualité du travail
technique réalisé par les services et la qualité du document qui nous est donné
d’étudier, mais au delà du document strictement financier, il intègre une
démonstration qu’il nous faut apprécier.
Si Monsieur l’adjoint aux finances nous à fait une
démonstration, comme son habitude impeccable, vous comprendrez que les
conclusions auxquelles il arrive ne sont pas les nôtres.
Le moins que l’on puisse dire est que les
collectivités locales sont soumises à une vraie contrainte : la baisse des
dotations de l’État.
Loin de nous l’idée de minimiser cette contrainte,
mais il serait bon que vous essayez, comme tous les Français, d’intégrer et
d’expliquer, en élus responsables, que nous devons tous participer au
redressement des comptes de notre pays.
Et comme il s’agit de notre débat d’orientation
budgétaire il nous faut vous livrer notre analyse de votre gestion et les
perspectives que nous définirions.
Alors, , sans que cela vous surprenne, je vais
faire des propositions mais aussi vous critiquer et tout comme mon groupe à
écouter avec attention et respect M. Gicquel, j’espère qu’à votre tour que vous
arriverez collectivement à entendre la principale opposition politique de cette
ville.
Aujourd’hui nous voilà à la croisée des chemins.
Tout comme, j’en fais la démonstration lors du DOB
de la Communauté de Communes, à Charenton les plaintes sur la chute à venir des recettes de la
ville sont contredites par la réalité des recettes.
Nous l’avions déjà vu lors du Compte administratif
2013,
Protégée par des bases fiscales particulièrement
hautes notre ville affronte les turbulences financières nationales avec plus de
résistance que les autres collectivités.
Aussi dur que cela puisse paraître, et si vous
acceptiez de porter un regard objectifs sur nos finances locales, vous
admettriez que notre ville est beaucoup plus favorisée que ses voisines et que
son revenu fiscal est incroyablement plus élevé que beaucoup de villes de notre
strate.
Cette situation nous permet, d’engranger beaucoup
plus de recettes fiscales que les villes voisines ayant la même strate de
population, ce qui nous permet d’afficher des taux d’imposition plus bas, mais
qui, en vérité, ne pourraient l’être si nous étions moins favorisé
économiquement.
L’avantage incroyable que nous avons réside dans le
fait que la simple hausse de nos bases fiscales, décidée annuellement par le
gouvernement, implique de telles rentrées fiscales que notre ville était en
capacité d’investir, comme en 2013, en seule année et sur ses fonds propres, la
somme gigantesque de 17 M€ !
Cette situation particulièrement avantageuse, nous
a permis de ne pas augmenter les taux d’imposition directe et de ne pas
recourir à l’emprunt.
Combien de ville de notre strate serait capable sur
ses seuls fonds propres de lancer 17 M€ d’investissement sur une année ?
Dans le Val-de-Marne aucune, ou quasiment aucune.
Et là, nous avions quand même subit les premières
baisses des dotations, les premières ponctions liées à la péréquation, etc…
Il est donc clair que ce qui pourrait être vu comme
une situation particulièrement enviable, aboutit à nous rendre plus taxable que
les autres à la péréquation qu’il est nécessaire de créer dans notre pays entre
communes dites riches et les communes les plus pauvres.
Penser autrement serait d’abord égoïste et surtout
la preuve d’une certaine absence de vision globale sur la nécessité de
rééquilibrer notre paysage urbain et notamment en matière d’habitat.
Vous aurez compris que là, je n’ai pas encore parlé
de votre type de gestion, il s’agit d’une situation de fait, dont votre
majorité ou une autre bénéficierai de toute manière en arrivant à la tête de
notre commune.
Reconnaissons, sans esprit polémique, que dans
cette situation il est plus aisé de ne pas avoir recours à l’emprunt ou à
l’augmentation de la fiscalité.
Mais il n’empêche que la tentation aurait pu vous
saisir et que avez choisi de ne pas le faire.
Toutefois pour conforter les recettes de la ville
vous avez, par contre avec peu de retenue, choisi d’utiliser le levier de la
hausse des prix des services communaux et avaient parfois confondu service
public et prestations de services.
Si je devais citer un seul exemple, je vous
rappellerai l’augmentation des taxes funéraires qui ont eu comme conséquence une
progression de 81% des recettes qui y sont liées.
Ou encore, le fait qu’alors que l’inflation en 2014
sera de 0,9%, tout a été augmenté du double soit de l’ordre de 2%.
C’est donc dans ce contexte à la fois favorable
d’un point de vue des recettes naturelles de la ville de Charenton et créateur
de richesse supplémentaire par l’augmentation des prix demandés à la population
que nous devons aborder la mise en œuvre de notre politique communale.
Il convient, à ce stade, de se rappeler que nombres
de nos compétences ont été transférées à la Communauté de Communes : la
culture, la gestion et de ramassage des déchets, les politiques économiques, de
l’habitat et de l’environnement, les séjours destinés aux enfants, etc…, je
vous propose de nous arrêter quelques instants sur les domaines qui restent au
sein du bloc communal.
Concernant
la petite enfance,
La création, en cours, du Relais d’Assistantes Maternelles
est une très bonne chose pour notre ville, il répond à véritable manque qui s’exprimait
depuis trop longtemps. Vous avez eu raison de vous y atteler, il était très
attendu !
Mais, dans ce secteur, il faut aller plus loin, en
assurant le suivi de chaque demande de garde d’enfant jusqu’à ce qu’elle soit
satisfaite.
Le forfait « garde d’enfant » proposé par
la ville, que vous avez rendu particulièrement injuste en passant de 11
tranches à 3 tranches, est partiellement inadapté.
En effet, l’intérêt d’une telle aide, serait que le
coût du mode de garde alternatif, revienne pour le citoyen au coût de la
crèche.
Il nous faudrait donc tendre vers le fait que l’on
ait une place en crèche ou non le coût de la garde devrait être le même.
Ce n’est qu’à cette condition qu’on permettra aux
Charentonnais d’être égaux en matière de pouvoir d’achat et devant l’emploi, et
pour aller plus loin, que les femmes charentonnaises puissent être l’égal des
hommes devant l’emploi. Car nous savons tous que dans notre société, c’est bien
souvent les femmes qui font le sacrifice professionnel en cas de difficulté à
faire garder les enfants.
En ce qui
concerne l’Éducation,
Il nous faut revenir sur les rythmes scolaires car
ce qui a été fait n’est ni fait ni à faire. Vous avez imposé la mise en place de
la réforme contre l’avis de toute la communauté éducative.
Vos choix ont été guidés par d’uniques impératifs
économiques,
Et ces choix ont été fait au mépris des parents,
des enseignants, des équipes pédagogiques, et de l’intérêt même des enfants.
Lors de la mise en place des nouveaux rythmes
scolaires, vous avez choisi une formule tellement minimale, qu’aujourd’hui vous
êtes contraints d’inventer, dans l’urgence, un Projet Educatif Territorial (PEDT), ou
plutôt un ersatz de PEDT, dans le seul but de pouvoir continuer à bénéficier de
l’aide de l’Etat, dit fond d’amorçage.
Le gouvernement garantit en effet la pérennisation
de cette aide, pérennisation que vous réclamiez à corps et à cri, mais à
condition d’établir un PEDT.
Notre ville se retrouve donc dans une situation
paradoxale, car du fait du retrait surprise du Projet Educatif Territorial,
pourtant négocié, accepté à l’unanimité par l’ensemble des intervenants
scolaires et même déposé au rectorat, vous risquez de faire perdre à la ville
le montant de cette subvention d’Etat.
Il vous sera difficile, cette fois, d’en faire
porter la responsabilité au ministère de l’Education nationale, il faudra
assumer vos choix.
Contrairement à ce qui existe, nous souhaiterions
la mise en place d’activités périscolaires de qualité et, évidemment,
gratuites.
Par ailleurs, vous mettez en avant l’augmentation
de la fréquentation des cantines scolaires le mercredi midi, mais ce que nous
ne savons pas c’est si vous incluez dans vos calculs les enfants de l’école
privé de Charenton qui, a-t-on appris, y sont accueillis. La question est de
savoir s’ils font partie des 326 élèves de plus par rapport à l’an passé.
En ce qui
concerne la jeunesse,
Là, loin de nous l’idée d’en tirer une quelconque
satisfaction, mais les faits nous obligent à faire le même malheureux constat :
nous entamons la troisième année de rattachement de l’espace jeunesse au service
public municipale, et pour la troisième année nous constatons que les 700
familles qui fréquentaient l’ALIAJ n’ont pas été retrouvées, qu’il y a
tellement peu de monde qu’aujourd’hui l’espace jeunesse est fermé le samedi, et
que vous en êtes à vouloir mettre en location les salles du bâtiment destiné
aux jeunes.
Pourtant votre politique a jeté trop de jeunes dans
la rue, qui errent sans lieux pour se retrouver.
Mais, rassurons-nous, nous savons que vous saurez
régler le problème par l’action de la Police Municipale qui devra régler les
conséquences des problèmes que vous avez vous-mêmes créés.
Nous n’oublions pas, malgré toutes les conditions
défavorables que vous créez, de saluer le travail des agents qui font tout pour
assurer correctement leur mission en liaison avec les moyens mis à leur
disposition et les orientations politiques que vous avez imposé.
Vous aurez compris, que sans revenir à un service
privatisé de la politique de la jeunesse, il est temps de se remettre en
question et d’élaborer ces perspectives avec les jeunes eux-mêmes dans un lieu
ouvert et accueillant capable de leur offrir des perspectives de loisirs et un
apprentissage de la responsabilité citoyenne.
Concernant
le service médiation-prévention, tant attendu, nous félicitons sa
nouvelle responsable de sa nomination, et nous lui souhaitons beaucoup de
réussites dans les missions qui lui sont confiées.
Mais, comme si l’action sociale était une peine
pour vous, pour créer ce nouveau service avez déshabillé « Pierre pour
habiller Paul » en nommant la dernière assistante sociale de la ville,
responsable de ce service.
Ça y est !
Après tant d’année d’effort vous y êtes
arrivé !
La ville de Charenton n’a officiellement plus
aucune assistante sociale !
En ces périodes de crises aigües, j’en ai presque
honte, mais il est vrai que cette tranche de la population, qui recours aux
assistantes sociales, n’est pas la plus essentielle à vos yeux.
Pour le
sport,
Nous sommes satisfaits d’apprendre enfin la
rénovation des tribunes du Stade Henri Guerin, et la reconstruction des
terrains de tennis du square Jean Mermoz. Pour la piscine par contre, mis à
part le fait que pour la dixième année consécutive une étude soit en cours, rien
n’est toujours prévu.
Si vous me permettez ce parallèle, j’espère que vous
ne prendrez pas autant de temps pour vous rendre compte de sa désuétude que
vous en avez pris pour vous remettre en question sur les subventions aux
associations.
Car, aussi loin que je m’en souvienne, et alors que
j’en suis à ma 26e année de mandat, je vous ai toujours proposé de
rendre plus juste l’attribution des subventions, d’y intégrer des critères à la
fois techniques et objectifs.
Enfin, et timidement, vous semblez y aller, bien
que ce soit uniquement pour le service des sports.
Oserai-je vous proposer de ne pas vous arrêter en
si bon chemin et de ne pas mettre encore 26 ans pour faire évoluer le reste de
notre subventionnement aux associations ?
Dans la vie associative, mais aussi dans la vie
publique, l’implication des citoyens est essentielle, et l’époque exige d’avoir
un rapport pro-actif avec eux.
Ils ne veulent plus être des spectateurs de la vie
politique.
Nous sommes, pour notre part, pour la participation
des habitants, de l’origine d’un projet à sa finalisation.
Nous souhaiterions que cette notion de concertation
prenne pied à Charenton, cela éviterait probablement à nos élus de subir les
huées des citoyens lors des réunions publiques.
Car c’est ce que nous avons pu voir dans les
réunions de quartier. L’exemple du 109 à la dernière réunion à Valmy l’illustre
bien.
Notre regret c’est que vous arrivez avec des
projets tous ficelés ou avec des questions auxquelles il faut répondre dans la
seconde sans réflexion, ni possibilités d’études préalables.
Et même quand vous consultez les habitants, comme
pour le sens de circulation de la rue Guérin, vous vous permettez de ne tenir
aucun compte de leurs choix.
Même quand la loi vous l’impose, la concertation
est pour vous une contrainte et les incidents qui ont émaillés la dernière
enquête publique sur le PLU, où c’est le commissaire enquêteur lui-même qui a
été obligé de rappeler à l’ordre le Maire et son adjointe à l’urbanisme, afin
de laisser les citoyens s’exprimer.
Alors après, les mêmes élus s’emportent quand cette
absence de concertation abouti à des blocages et à des recours contentieux,
l’exemple de l’ancien lycée Jean Jaurès en la triste démonstration.
Dans ce dossier s’il faut blâmer quelqu’un c’est
bien ceux qui ont voulu, sans concertation, imposer un projet quel qu’il soit.
Cette concertation pourtant essentielle aujourd’hui
aux yeux de nos concitoyens nous la côtoyons pourtant, vous savez c’est celle
où vous envoyez les charentonnais pour connaître l’avenir du quartier de Bercy…
coté Paris, car coté Charenton en fait de concertation et de projet c’est le
néant absolu.
Alors, Ok, nous avons déjà eu ce débat, sur Bercy
vous êtes, selon vous, en dépendance des projets parisiens.
Mais le projet de la rue du Pont, là, il s’agit
bien d’un projet Charentono-Charentonnais ?
Pourquoi, alors que vous annoncez des permis de
construire pour dans quelques semaines, ni la population en général, ni les
riverains, et encore mois les élus que nous sommes, et ce n’est pas faute de
l’avoir demandés à plusieurs reprises, personnes n’a jamais été consulté.
Pire la consultation publique imposée par loi, qui
est le strict minimum légal, a été reléguée dans un petit bureau, dans lequel
il était difficile d’y tenir à plusieurs et, comble du comble, qui a été le
théâtre d’altercation entre le maire de Charenton et des habitants venus
simplement user de leur droit d’opinion.
Mais de quoi avez vous donc peur ?
Auriez vous peur d’enrichir vos projets par
l’intelligence individuelle et collective de nos concitoyens ?
Seriez vous inquiet de jouer la transparence avec
les Charentonnais ?
Etes vous à ce point pressé que vos projets ne
pourraient souffrir de quelques semaines de consultation supplémentaires ?
Tout ceci nous laisse interrogatif.
Parfois, nous avons même l’impression que si cela
était de votre pouvoir, même l’opposition vous la supprimeriez.
Après avoir
appliqué strictement la loi, empêchant ainsi une partie de l’opposition de
notre ville de siéger dans l’ensemble des commissions et organismes municipaux.
Il nous faudrait maintenant demander la permission pour assister à des réunions
municipales publiques.
C’est en effet l’injonction qui a été faite à l’une
des élus de notre groupe qui a eu l’outrecuidance de vouloir assister à une
réunion sur l’accueil des jeunes enfants, et qui s’est vu expliquer que sa
présence était problématique car (attention
l’argument va être puissant) il
aurait pu manquer des chaises pour asseoir tout le monde !
Comme le dit l’adage : « heureusement le ridicule ne tue pas », mais quel bel
exemple de transparence et de dialogue républicain !
C’est donc vers une démocratie plus participative
que nous vous proposons d’aller avec son lot de bonnes surprises, souvent, et
de contraintes parfois. Mais toujours, signe d’ouverture et de
responsabilisation des citoyens.
Ce droit à une expression plus directe,
s’accompagne d’obligations.
Et il est bien normal que le maire de notre ville
signe des arrêtés pour gérer notre vie collective.
Notre groupe veut pourtant que le droit soit le
même pour tous et clairement défini.
Comment comprendre que ayez choisi de mettre toute
notre ville en zone trente, toujours sans concertation d’ailleurs, et que vous
alliez de réunions publiques en réunions publiques en expliquant que cette
règle, n’est en fait pas la règle et que nous pourrions rouler à 50 sans avoir
de problèmes !
Donc le maire en France pourrait fixer une
obligation légale et décider, selon son bon plaisir, qu’elle s’applique ou
non ?
Ce n’est pas sérieux et c’est dangereux car vous
permettez à tous, sur d’autres obligations, de ne pas se sentir concerné, d’appliquer
la loi qu’ils veulent ou de l’adapter selon leur besoin ou même leur envie.
Nous vous appelons à plus rigueur et de respecter
des règles légales, elles ne sont pas à votre discrétion : elles sont ou
elles ne sont pas bonnes.
Et d’ailleurs cette « ville à 30 Km/h
uniformes » que vous avez créée montre bien les limites d’une décision
prise sur un coin de bureau sans y associer qui que se soit. Il vous a fallut
remettre à 50 km/h le quai des carrières et l’avenue du Mal de Lattre, il vous
faut, en plus, maintenant expliqué que vous acceptez que l’on roule à 50 km/h.
Bien sur que certaines rue de notre ville devaient
passer à 30 km/h mais ce n’est pas toute la ville qui en avait besoin.
En prenant une telle décision hâtive, vous flouer
la concertation, vous flouer le code de la route, vous rendez flou les règles à
observer dans la ville et tout cela …. Pour autoriser les Charentonnais à
rouler à 50.
Pardon, mais j’ai l’impression parfois d’être
obligé de marcher sur la tête pour vous suivre.
Enfin, j’aborderai le logement social, car même si
c’est la compétence de la Communauté de Communes vous en parlez dans le document
de DOB, pour une fois de plus, prendre acte que toutes les opérations
prévues : Quai des Carrières et Rue du Pont viendront, une fois de plus,
régler une partie des protections phoniques le long de l’autoroute A4 et c’est
donc avec cynisme que vous avez décidé de stopper une partie du bruit de
l’autoroute sur la ville par l’exposition des bénéficiaires du logement social au
plus grand flux routier d’Europe.
Ce n’est pas notre conception du droit au logement.
En conclusion, vous comprendrez que tant en matière
de fiscalité, de choix des investissements nécessaires, d’accompagnement de nos
jeunes, de l’implication des citoyens dans la vie publique, de la recherche de
l’amélioration de notre cadre de vie et de la justice sociale dans notre ville,
vos orientations budgétaires peuvent considérablement être améliorées pour répondre
aux enjeux qui sont les nôtres, et nous vous invitons à les repenser.
Merci de votre attention.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire