M. le président,
Mme la Vice-Présidente,
Au nom du groupe socialiste, républicain et apparentés, je suis à la fois heureux et fier de voter ce rapport qui marque une étape importante de ce mandat.
En effet, nous allons voter la concrétisation de tout un cheminement, une aventure oserais-je dire, lancée il y a presque 4 ans par le groupe socialiste, j’y reviendrai.
Mais tout d’abord permettez-moi d’adresser quelques remerciements.
Je veux rendre hommage en premier lieu à mon prédécesseur Guillaume Balas, pour l’approche visionnaire qu’il a eu de ce sujet et son engagement politique fort, au service de la lutte contre le décrochage scolaire.
Je veux saluer la Vice-Présidente Henriette Zoughebi, qui a piloté cette démarche à l’exécutif avec conviction, et toujours en point de mire plus de justice et la réussite du plus grand nombre.
Je veux saluer le président, Jean-Paul Huchon, qui en faisant de la lutte contre le décrochage scolaire une grande cause régionale a contribué à faire de cette politique publique un emblème régional, qui marquera profondément cette mandature.
Je veux enfin saluer le groupe socialiste qui a porté la niche, spécifiquement les élus de la commission lycées, et plus particulièrement son président Didier Fischer :un conseiller régional solide, travailleur, impliqué, qui mène son action avec humilité ; un élu exemplaire qui mérite le respect de toute cette assemblée.
Merci Didier pour le travail accompli par toi-même et la Commission que tu présides !
Alors, je le disais, ce rapport est symboliquement fort, à plus d’un titre.
- Tout d’abord, parce qu’il formalise enfin ce que nous soutenions depuis le début de la démarche : la coordination des actions.
Les différents acteurs de la lutte contre le décrochage agissent – collectivités, état, associations, professionnels de l’éducation – mais les actions ne sont pas ou peu coordonnées, il faut donc un « chef d’orchestre » pour organiser la bataille. C’est ce que nous ont dit tout de suite les acteurs que nous avons réunis et consultés pendant un an ici à la Région entre le vote de la niche et le vote du rapport-cadre.
En ce sens, la politique régionale que nous avons mise en place a anticipé les compétences qui sont maintenant, dans la loi dévolues, aux Régions.
Avec nos protocoles de sécurisation des parcours, nous avons préfiguré ces nouvelles compétences, ce plan d’action régional a servi de base d’expérimentation à la politique nationale.
- Parce qu’il forme un tout qui a du sens avec le rapport présenté en formation professionnelle sur un service public régional de l’orientation.
Il y a une grande cohérence à lier toutes ces actions, à renforcer les partenariats et à mutualiser, à construire des politiques plus lisibles et plus efficaces au service des publics qui en ont le plus besoin, et notamment les jeunes.
Dés 2012, dans la foulée de la niche du groupe socialiste et de la grande cause régionale, la loi de Refondation de l’Ecole a fait de la lutte contre le décrochage sa priorité, avec l’objectif de diviser par deux le nombre de décrochés.
Il s’agit de continuer à construire ce droit opposable au retour en formation, parce que c’est notre responsabilité collective, d’élus et de citoyens.
Parce que, oui, lutter contre décrochage scolaire est un combat - nous l’avons toujours affirmé haut et fort -, un combat de société, un combat politique qui revêt des enjeux à la fois scolaires bien sûr mais aussi humains, économiques, et sociaux,
Monsieur le président, Madame la vice-présidente, le groupe socialiste, républicain et apparentés, votera donc cette délibération avec conviction et enthousiasme.
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